Protection de la tête

Les protections de la tête sont régies par plusieurs normes en fonction de leur utilisation. La norme EN 397 concerne les casques de protection pour l’industrie, garantissant leur capacité à protéger contre les chocs et la perforation. 

Pour les milieux industriels où des chocs légers peuvent survenir, la norme EN 812 s’applique aux casquettes anti-heurt. Les activités d’alpinisme et d’escalade sont couvertes par la norme EN 12492, qui définit les exigences de sécurité et les méthodes d’essai des casques destinés à ces pratiques. 

La protection du visage et des yeux peut être assurée par des protecteurs de type grillagé qui respectent la norme EN 1731. La norme EN 352-3 spécifie les exigences relatives aux serre-tête montés sur les casques de sécurité industriels. 

Enfin, pour les interventions sur des installations à basse tension, les casques électriquement isolants doivent répondre à la norme EN 50365, pour garantir leur efficacité contre les risques électriques.

Le cadre normatif des protections de la tête repose sur deux réglementations qui différencient la casquette et le casque de protection. Quand un casque est conçu pour protéger contre plusieurs risques, il est soumis à différentes normes. Il est essentiel de différencier les risques de chocs, qui correspondent aux impacts directs sur la tête, des risques de chute d’objets. Seul un casque assure une protection contre la chute d’un objet.

La norme EN 397 établit ainsi les critères minimaux qu’un casque de chantier doit respecter pour offrir une protection adaptée. Elle constitue une garantie de sécurité et de fiabilité pour le porteur. Quant à la norme EN 812, elle définit les exigences applicables aux casquettes anti-heurts pour garantir leur efficacité.

Le marquage d’un casque de protection fournit plusieurs informations pour garantir son usage et sa conformité aux normes de sécurité. Il indique la date de fabrication, qui permet d’évaluer l’ancienneté du casque. 

Le modèle du casque et le nom du fabricant sont aussi mentionnés pour identifier le produit. La plage de tailles, incluant le harnais et la calotte, est précisée pour assurer un ajustement adapté. 

Certains casques affichent également des propriétés antistatiques, garantissant une utilisation sécurisée dans les zones ATEX. L’abréviation du matériau utilisé dans la fabrication est indiquée, tout comme les exigences facultatives, en référence aux normes spécifiques. 

De plus, le marquage comprend les codes d’identification des résines, utilisés pour identifier les matériaux plastiques. Si le casque est classé comme Équipement de Protection Individuelle (EPI) de catégorie 3 (notamment pour une application électrique) il porte le marquage CE suivi du numéro de l’organisme notifié. Enfin, la date de la première utilisation peut être ajoutée par le porteur si nécessaire, pour permettre un meilleur suivi de l’équipement.

Les casques de sécurité possèdent une date de péremption spécifique à chaque fabricant, déterminée par le matériau de la calotte. Ils doivent être conservés à l’abri de la lumière et de la chaleur et remplacés dès qu’ils subissent un choc. Les consignes d’utilisation sont précisées dans chaque notice.

Le casque de chantier va venir vous protéger des chutes accidentelles d’objet en hauteur. Il doit être porté sur les chantiers et dès lors qu’un risque de chute d’objets peut survenir dans votre environnement de travail. 

Ainsi, vous ne devez pas vous fier à la taille ou au poids de l’objet pour définir le risque, mais prendre en compte l’impact qu’il peut avoir s’il chute de plusieurs dizaines de mètres. Dans ce cas, la force d’attraction peut être 100 fois voire 1000 fois supérieure en fonction de la hauteur et la vitesse de la chute.

L’identification du travailleur sur chantier est obligatoire. Pour faciliter cette démarche, certains chantiers imposent le port de casque avec porte-badge. Le casque JSP Evolite déjà utilisé par de grands groupes du bâtiment et de la construction peut vous permettre d’être protégé et facilement identifiable !

La jugulaire permet le maintien du casque sur la tête quand vous vous penchez, par exemple. Lors de travaux en hauteur, le casque doit être équipé d’une jugulaire pour que vous ne perdiez pas votre équipement au cours de votre intervention. Il faut éviter que le casque se transforme en projectile.

La durée de vie d’un casque de chantier dépend de la matière qui le compose. Les casques de chantier en polyéthylène auront une durée de vie de 3 ans, pendant que les casques de protection réalisés en ABS pourront avoir une durée de vie jusqu’à 5 ans. La durée de vie exprimée s’entend pour un casque qui n’aurait subi ni chocs, ni altération au cours de ces années d’utilisations.

Le renouvellement d’un casque de chantier doit être effectué dès qu’il présente une altération ou a subi un choc. Dans le cas où il serait intact, vous devez vous référer au marquage dans le casque, qui indique la date de fabrication. Pour connaître sa date de péremption, vous devez ajouter : 

• 3 ans à la date de production pour un casque de chantier en polyéthylène.
• 5 ans à la date de production pour un casque en ABS.

Une casquette anti-heurts est conçue spécifiquement pour protéger contre les collisions de la tête avec des surfaces. Cependant, elle ne remplace pas un casque de chantier, qui est indispensable pour une protection efficace contre la chute d'objets.

La date de fabrication dans un casque de chantier est gravée à l’intérieur du casque sous la forme d’une horloge. Il comporte en son centre une flèche autour de laquelle est inscrite l’année de production et l’extrémité de la flèche indique le mois. 

Cependant, cette indication n’est pas universelle. En effet, certains fabricants peuvent faire figurer l’année et le mois de fabrication dans 2 cercles distincts. Certains peuvent aussi indiquer (toujours dans le casque) la date de péremption, pour faciliter le suivi.

ProtecNord vous propose un large choix de casques de chantier allant du casque simple en polyéthylène en passant par les casques monteurs en ABS, qui disposent d’une visière courte voire de l’absence de visière. Nous pouvons aussi vous présenter des casques avec lunettes et porte-badge intégrés.

Chez ProtecNord, nous proposons plusieurs protections de la tête conçues pour répondre aux besoins précis de chaque activité. Ainsi, vous pouvez trouver dans notre stock des équipements comme : des casques de chantier, des casquettes anti-heurt et des accessoires pour casques et visières. Pour plus de détails sur nos produits : contactez-nous ! 

Le casque de sécurité est un incontournable pour prévenir les traumatismes crâniens, mais il doit être intégré à un ensemble d’EPI. En portant des vêtements de travail adaptés, vous protégez votre corps contre les frottements ou produits chimiques. Les chaussures de sécurité renforcent la stabilité et protègent contre les chutes d’objets. Une protection anti-bruit est souvent nécessaire pour préserver les tympans, et les protections respiratoires évitent l’inhalation de substances nocives. Les gants de protection offrent une protection des mains, et les protections des yeux viennent compléter la protection. Au-delà des équipements, la santé et la prévention au travail passent aussi par des solutions ergonomiques. Enfin, pour manipuler en toute sécurité, l’usage de cutters de sécurité est recommandé par nos équipes d’experts. Nous pouvons également proposer des protections anti-chute !